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Le Retour du Capitaine Nemo

Spectacle multimédia

Le Retour du Capitaine Nemo

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Spectacle tout public
En tournée : Opéra de Strasbourg / Cité de la Musique et de la Danse (Strasbourg) ; Délemont (Suisse) ; Festival Artonov (Uccle, Belgique) ; Théâtre de l’Odyssée (Perigueux) ; Le Quartz, scène nationale (Brest)

Présentation


Dans les grandes profondeurs de l’océan, le « Nauti-poulpe » émerge peu à peu. À l’intérieur de cet engin étrange, mi-animal mi-machine, on découvre un vieil homme. Nemo, méconnaissable, est encore inconscient. Hagard, il se réveille d’un très long coma. De premiers souvenirs lui reviennent : « Capitaine, j’étais capitaine… Je suis le capitaine Nemo. » Aux commandes, face à un hublot gigantesque, Nemo veut d’abord croire qu’il contrôle le Nauti-poulpe, avant de comprendre que c’est une illusion. Des images de sa vie antérieure lui reviennent : le Nautilus, les rencontres avec le professeur Aronnax, puis l’île mystérieuse, l’ingénieur Cyrus Smith et ses compagnons… Le Nauti-poulpe remonte peu à peu vers la surface. Jusqu’où va-t-il maintenant l’entraîner ?
Auteurs de la célèbre série de bande dessinée Les Cités obscures, François Schuiten et Benoît Peeters collaborent depuis de nombreuses années avec Bruno Letort, et pour cette nouvelle création , ils ont choisi de s’entourer également des musiciens de l’ensemble Sillages et du chanteur Xavier de Lignerolles. Ils nous offriront un spectacle multimédia mettant en lumière les figures mythiques du capitaine Nemo et de Jules Verne.


Durée du spectacle
1h15

Résumé

“ La mémoire de Nemo semble être tantôt la sienne, tantôt celle de Jules Verne.”

Dans les grandes profondeurs de l’océan, le « Nauti-poulpe » émerge peu à peu du sable. Puis la forme de cet être hybride se dessine peu à peu. À l’intérieur de cet engin étrange – mi-animal mi- machine – on découvre un vieil homme. Nemo, méconnaissable, est encore inconscient ; on pourrait le croire mort ou dans le coma. Il a la tête baissée, les cheveux et la barbe hirsutes, les sourcils et les ongles très longs. Hagard, amnésique, il se réveille lentement d’un très long sommeil. « Où… Où suis-je ? Qui suis-je ?… Un noir. Un si long noir. Une nuit sans fin. » Mais il se ressaisit, se redresse. De premiers souvenirs lui reviennent, fragmentaires et confus. « Capitaine, j’étais capitaine… Je suis le capitaine Nemo. »

Aux commandes, face à un hublot gigantesque, Nemo croit ou veut croire qu’il contrôle le Nauti-poulpe. Avant de comprendre que c’est une illusion. Il ne maîtrise presque rien. C’est cet être hybride, auquel il est relié, qui le guide et le nourrit. Nemo se rend compte peu à peu de l’intelligence du Nauti-poulpe avec lequel il parvient à communiquer de manière mystérieuse, télépathique.
Le Nauti-poulpe croise un cimetière de bateaux, des navires de plus en plus grands. Nemo ne sait pas comment il est arrivé là, par quel miracle il a été arraché à la mort.

Des images de sa vie antérieure lui reviennent, tandis que le Nauti-poulpe remonte peu à peu vers la surface : le Nautilus, les rencontres avec le professeur Aronnax, puis l’île mystérieuse, l’ingénieur Cyrus Smith et ses compagnons. Comme dans sa première vie, il pose un regard noir sur le monde, le grand saccage, la folie des hommes. Après être sorti de l’eau, le Nauti- poulpe passe par un village enneigé, une forêt, des régions escarpées, un hôtel abandonné, un
gigantesque Palais de Justice. Puis ce sont les hortillonnages, et enfin Samarobrive (de son vrai nom Amiens) : la cathédrale, la Tour Perret, et enfin les abords de la Halle Freyssinet où il s’immobilise, comme s’il avait enfin trouvé sa place.

Nemo qui s’est habillé avec soin et a taillé sa barbe et ses cheveux, parvient à s’extraire du Nauti-poulpe. Il marche dans la ville de Samarobrive, longe les rails d’une ancienne ligne de chemin de fer, se sent guidé vers la maison de Jules Verne, tandis que les images passent peu à peu à la couleur.
La mémoire de Nemo semble être tantôt la sienne, tantôt celle de Jules Verne. On le retrouve dans le bureau de l’écrivain, avec lequel il semble désormais se confondre. Il se met à écrire les premières lignes de Vingt mille lieues sous les mers.

Note de mise en scène

Ce projet prend, sur scène, la forme d’un voyage visuel et onirique. Tout en douceur, et avec poésie, nous souhaitons emmener le spectateur à entrer dans un rêve : celui du capitaine Nemo (ou de son fantôme), depuis sa lente renaissance dans les profondeurs de l’océan jusqu’à son retour à Amiens, dans la maison de Jules Verne. La vidéo-projection sur tulles de dessins réalisés sur scène en live, combinés aux nombreuses images existantes, nous permettra d’éveiller cet imaginaire d’enfant qui sommeille en chacun de nous : la magie d’un récit en train de se créer sous nos yeux, à travers la musique, les images et la voix
narrative. L’emploi de tulles nous permettra de faire apparaître et disparaître des personnages, des décors et des situations, glissant ainsi avec légèreté, d’un tableau à l’autre. Nous traverserons le monde des Cités obscures, ses forêts, ses déserts, ses montagnes et ses villes. Le chanteur, qui incarnera le capitaine Nemo, sera équipé de capteurs de mouvements lui permettant de faire bouger son avatar dessiné, dans des décors dessinés en live. Par son chant, il incarnera les tensions intérieures du capitaine Nemo et de son créateur. Ulysse, le nouveau fidèle compagnon de François Schuiten, sera présent sur scène. Il ne serait pas impossible qu’Ulysse puisse devenir en image, par exemple, un poisson-scaphandrier…

Distribution

François Schuiten dessinateur
Benoît Peeters narrateur
Bruno Letort compositeur et musicien
Felix De Lemos vidéaste
Xavier de Lignerolles chant
Pierre Quiriny percussion
Sophie Deshayes flûte
Céline Rivoal accordéon
Ingrid Schoenlaub violoncelle
Charles Michiels clarinettiste basse
Hélène Colombotti percussion I
Pierre Quiriny percussion II

PRODUCTION: Ensemble Sillages
COPRODUCTION: Le Quartz, scène nationale de Brest

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